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L'inconnu du lac

L'Inconnu du lac est présenté au Festival de Cannes 2013, dans le cadre de la section Un Certain Regard.

L'origine du projet

La question de la sexualité est primordiale dans le travail d'Alain Guiraudie. Pour L'Inconnu du lac, le cinéaste s'est rendu compte que le sujet avait de nombreux points communs avec la pensée de l'écrivain Georges Bataille. "La fameuse phrase "l’érotisme est l’approbation de la vie jusque dans la mort" m’avait énormément frappé quand je l’avais lue il y a longtemps. Lire plus

Un nouveau cap

Vis-à-vis de son précédent film, Le Roi de l'évasion, Alain Guiraudie a décidé de changer ou plutôt de faire évoluer son rapport à la sexualité dans L’Inconnu du Lac. "Il était peut-être temps pour moi d’en venir aux choses sérieuses. De représenter les choses de l’amour… Pas l’amour pour rigoler, l’amour amiti&eac. Lire plus

9 Secrets de tournage

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Effectivement elriad, je dois avouer avoir partagé la même incompréhension devant les critiques dithyrambiques. L'unanimité autour d'un film est rarement bon signe, et généralement ce sont des œuvres qui ne résistent pas au temps. Je gage qu'il en sera de même pour "L'Inconnu du lac". À l'inverse, je relisais l'autre jour les critiques souvent acerbes à la sortie du "Guépard" de Visconti (notamment sur le jeu de Burt Lancaster), et pourtant.

Le film qui nous occupe ici ne manque pas de qualités néanmoins. un très bon acteur principal, des personnages attachants (Franck et Henri), une certaine intelligence parfois dans les dialogues (enfin ce n'est pas non plus Visconti précisément. ). Le problème est qu'une œuvre d'art cinématographique n'est pas bonne seulement par des éléments détachés les uns des autres. Tout comme une recette de cuisine, il ne suffit pas d'avoir les meilleurs ingrédients à disposition pour réussir son plat. C'est justement la mise en scène qui empêche ce film d'être aussi bon qu'il aurait pu l'être. Alain Guiraudie n'arrive pas à faire sens, à lier tous ces éléments ensemble. Il essaie de toucher au thriller mais sans jamais y parvenir (on dirait parfois un film d'étudiant, une première œuvre dont on dirait "il y a du potentiel"). Tout ce qu'on voit arriver nous laisse de marbre. Il n'y a, en outre, paradoxalement, ni érotisme, ni passion; tout semble écrit pour que cela surgisse, mais tout est avorté en permanence. Je passe sur la photographie assez amateur, que d'aucuns ont trouvé excellente, ce qui laisse pantois à vrai dire. o

Ce film est un peu du cinéma de Claude Berri qui aurait décidé de provoquer un peu avec des scènes plus crues (enfin même là il faut savoir raison garder car on a déjà vu bien plus dans le cinéma même "mainstream"), qui sont d'ailleurs la tentative désespérée du réalisateur de donner une vie à son récit qu'il ne parvient pas à donner par sa mise en scène. C'est "Manon des sources", version crue.
Que certains regardent "Querelle" plutôt dans ce cas (même si ce dernier film est très loin d'être le plus abouti de Fassbinder).

Thriller plutôt raté. L'intrigue est mauvaise et la fin décevante. Le seul intérêt du film repose sur la prestation des acteurs et les scènes de sexe plutôt crues. Sentiment mitigé en ressortant.

2 films sont toujours comparables. Franchement, je n'oserais pas, par exemple, comparer "Jurassik Park" et "L'avventura". Il faut un minimum de points communs, et à la rigueur c'est vrai que ça serait possible entre "L'inconnu du lac" et "Mulholland Drive" si on prend comme point de comparaison le thème de la passion amoureuse.

Bien sûr que ce n'est qu'un avis. Je n'ai pas répondu pour le contredire mais juste pour donner le mien qui est très différent. Mais je ne suis pas sur que comparer Lynch (qui fait dans l'onirisme et malmène sa narration) et Guiraudie (un naturalisme épuré) soit possible. Enfin, je reviens juste sur le fait que "L'inconnu du lac" ne proposerait rien techniquement. Vous sous-entendez que la mise en scène de Guiraudie n'est pas élaborée. Au contraire, je la trouve extrêmement rigoureuse et limpide (notamment dans le montage qui fait alterner plans très courts et scènes longues).

il suffit de lire tous ses commentaires pour se rendre compte qu'il ne peut s'exprimer que par l'agressivité et la provocation, (le constat est impressionnant) et semble posséder un ego à l'étouffer. le mieux est donc de ne pas répondre et de l'ignorer. il y a des gens comme cela, frustrés, qui ne peuvent s'épanouir que dans le conflit. et pour qui le débat ne passe que par la foire d'empoigne. A psychanalyser.

En quoi un film qui ne "répond à aucune question et n'invite pas à la réflexion" serait "vide". Guiraudie n'a pas voulu faire une dissertation ou un film politique qui mobilise des pensées. Il a réalisé un film où l'on parle de désir, d'amour, de mort, avec des dialogues d'une grande profondeur qui m'ont fait à la fois rire et peur (parce que le film est un vrai suspense et il est en même temps d'une grande tendresse), inscrits dans une intrigue simple, prenante et efficace. Et je ne vois absolument pas en quoi l'histoire est caricaturale ou en quoi les acteurs sont risibles (comme chez Bresson ou certains cinéastes de la Nouvelle Vague, il y a simplement un décalage dans la diction). Et quand tu parles de "Mulholland Drive", je ne suis pas sûr que le film invite à de grandes réflexions mais peut pourtant fasciner pour ce qu'il est en tant qu'objet cinématographique (sa construction narrative et donc sa mise en scène).

un vrai choc Ă©motionnel

Quelle déception. On est quand même bien loin de la passion morbide à la Mulholland Drive.
Les acteurs ne sont pas convaincants, l'histoire est caricaturale, la mise en scène trop intimiste à mon goût, les dialogues sont risibles et l'intrigue inexistante. Bref rien à sauver. Le film est vide, il ne répand aucune émotion, il ne répond à aucune question et n'invite pas à la réflexion, si ce n'est "mais pourquoi ils sont tous si superficiels et cons ?"

Un film Ă  part qui ne m'en rappelle aucun autre. Vraiment excellent.

Il a raison, tu emploies des affirmations péremptoires. D'un point de vue générale, la vérité n'est pas universelle, donc en ce qui concerne le cinéma et spécifiquement ce film.

"Ah de l'argument d'autorité" là tu n'as pas tort. Cependant, il a recouru à ce procédé contestable car tu l'as attaqué injustement.

"on a le droit de trouver tout aussi bien un Orson Welles qu'un film the Asylum non plus ?" On en a le droit, c'est indéniable !

"tu ne réponds pas sur le fond". Dans une discussion, la forme est aussi importante (si ce n'est plus) que le fond.

J'ai franchement adoré, il y a de l'audace dans la réalisation, du réalisme, une histoire d'amour entre un meutrier et un romantique. des scenes sexuels qui change du conventiel.
J'ai passé un bon moment perso

En quoi le sexe t'a t-il gêné? Pour une fois qu'on a un réalisateur audacieux en France, qui y va à fond, et qui n'hésite pas à mettre en danger le petit confort du spectateur. Tu devrais plutôt te réjouir de ces scènes. Après, je respecte entièrement ton avis. Tu préfères ne pas être bousculée devant un film et plutôt voir des sentiments que du sexe pur. Mais à mon avis, ce n'est pas qu'un argument marketing. Le sexe dans ce film s'inscrit véritablement dans la logique de montrer la montée du désir le plus trivial, et donc le plus fort. Et oser la scène de l'éjaculation, je trouve ça absolument bouleversant. Mais hormis ta dernière phrase, je trouve tes arguments tout à faits défendables.

Un film qui fait honneur au cinéma français. Des acteurs exceptionnels et une mise en scène éblouissante: bouleversant. Le meilleur film français de l'année 2013 avec "La vie d'Adèle". 2 films sans limites, d'une audace rare.

Pour bien l'avouer j'ai arrêté le film au bout d'une heure, pas par malaise, je reste ouvert à ce genre de thème, c'est pas ça le problème, mais la réalisation est totalement dénuée d'intérêt, à la limite de l'amateurisme (la photo et la mise en scène sont assez faibles). On ne va nulle part, les scènes donnent l'impression de se répéter dans un décor uniforme avec des personnages sans aucun charisme (et pourtant. ).
Non franchement je suis passé totalement à côté de la volonté du réalisateur quand à faire partager son oeuvre.

sur un rythme lent et répétitif, le spectateur est positionné en voyeur
et rien ne lui est épargné! on se demande bien où cela va nous mener et
au moment oĂą l'ennuie guette, un suspense psychologique se met en place.
finalement surprenant. 2/5

Je me suis rarement autant ennuyé.

Ma critique: http://blogaudessusducinema.ov.

J'étais très dubitatif après avoir vu cette verge cracher de tout son âtre sous le joug d'un empoignade masculine. En gros, l'image qui m'est restée c'est ce gars qui éjacule presque sur la caméra. On ne s'y attend pas, mais ça fausse ce qu'on pourrait tirer de ce film.
Un homme inlassablement et sexuellement attiré par un autre qu'il sait et qui est dangereux, mais le désir sexuel semble être au-delà de tout. Au-delà des "scènes de cul" (disons le clairement, c'est ce que c'est), il y a une histoire délicate et terrible à la fois. La frustration de la perte d'un fantasme et la vie, ou bien l'assouvissement d'une passion dévorante et la mort. Dilemme cornélien pour Franck, qui doit choisir entre Michel et la vie sauve, question qui n'est pas sans rappeler la tentation de St Antoine ou autre question biblique.
Sans le cul (inutile et argument marketing à mon goût), j'aurais pu mettre plus que 3.

Je suis mitigé. La photo est belle, la réal rigoureuse, le film intéressant. Mais pas vraiment accroché.
Jeremy martinato

J’ai bien entendu le bruit du vent qui passait entre les branches mais aussi un air de pipeau …

Chef d'oeuvre. Sidérant de beauté à chaque minutes. Ce film est une ôde au désir et un appel à jouir. Jouir de son corps, jouir de sa vie, jouir de la nature. Le personnage d'Alain est bouleversant et ses réflexions sur le désir sont d'une limpidité et d'une profondeur déconcertantes. Tout les personnage me font penser à des figures mythiques, d'ailleurs le film est un conte, on y parle d'un silure de 5m tapis à fond du lac, prêt à dévorer les âmes égarées. Mais c'est finalement Michel, le loup séducteur, qui tue ses amants après les avoir charmés, tel une succube. Le son, le déplacement des corps, la lumière, tout participe à cette douce étrangeté empreinte de fantastique. Tout au long du film la mort rode, quand Franck et Michel s'embrassent dans l'eau on pourrait croire à une mise à mort de Franck, comme entrevu précédemment. Pulsions de sexe et pulsions de mort s’entremêlent, illustrant parfaitement la phrase de bataille qui a inspiré Giraudie "l’érotisme est l’approbation de la vie jusque dans la mort". et cela ce vérifie lors du meurtre final, où on pourrait croire que Michel fait l'amour à sa victime, alors qu'il l'égorge. La fin est vraiment sublime. on pourrait même y entendre, parmi le vent et les grillons, comme fin de conte. ". et il resta dans cette position. à attendre. et attendre. mais personne ne vint"

Perso je trouve effectivement que ce film dans un premier temps n'est autre qu'un film erotico-gay, mais au combien bien plus efficace qu'un film porno. De plus il est assez réaliste de part le scénario mais aussi part le jeu d'acteur. Certes le film est minimaliste on ne sait pas ce que font les personnages dans la vie à part aller au lac, des scènes répétitives mais je trouve justement que c'est là tout le réalisme (qui n'a pas ce genre de comportement. des gestes répétés vides de sens.) On se gare dans les bois comme on se gare sur une place attitrée et on s’assoit toujours au même endroit. Après un cadre idyllique, le film prend dans un deuxième temps, une tournure beaucoup plus dramatique pour finir sur un passage angoissant dans une même unité de lieu. La fin est vraiment bien tournée bien réalisée, l'inspecteur est vraiment pas mal dans son rôle, mais alors qui a compris la fin? Vraiment les dernières secondes laisse un film en suspend sans réelle fin, quelle dommage !

Faut te faire soigner fox murderer !

Le film se laisse voir, sans plus !

J'arrête pas de lire de ci de là que les acteurs ont donné de leur personne dans les scènes de sexe! mais pas du tout, toutes les scènes de sexe ont été doublées! que reste il de ces acteurs à part leur médiocrité dans le jeu? je confirme que ce film est le pire navet et la plus grosse escroquerie ciématographique depuis bien longtemps. Je ne comprends même pas comment le CNC peut subventionner ce truc.

j'attendais impatiemment de voir ce film après l'affiche, la bande-annonce et le buzz cannois plus que prometteurs (il méritait la compétition officielle, parait-il. ), et quelle ne fut pas ma déception. tout d'abord, l'histoire n'est absolument pas crédible (un inspecteur qui travaille seul avec la menace d'un serial killer. mais bien sûr !), à un point que ça en devient agaçant au bout de 5 minutes, pitoyable au bout 10, désespérant au bout de 15. l'autre unique chose à dire sur ce film est que c'est un condensé nauséabond de tous les gros clichés sur le cinéma d'auteur. des plans de 3 minutes juste pour la lenteur, aucun autre enjeu, des plans sur la nature juste pour le naturalisme, aucun autre enjeu, un générique de fin quasi muet, sans aucun enjeu. cette mythologie anecdotique du silure, en plus de débarquer totalement hors propos pendant le film, ne fait que souligner l'aspect lourdement allégorique pompeusement voulu par le cinéaste qui ne fait démonstration pendant tout son film que de condescendance philosophique, comme s'il voulait nous apprendre quelque chose de la vie en nous montrant cette caricature semi-pornographique (laissez-moi rire. ça perturbera peut-être les bourgeois, et encore. ) de la vie homosexuelle, c'est-à-dire nécessairement une vie sans amour. preuve en est ce plan qui revient au bas mot une dizaine de fois sur le parking sur lequel vient se garer le "héros", Franck. plan fixe en plongée, ne signifiant que la lourdeur pédante et le surplomb méprisant du cinéaste pour ses spectateurs, assenée avec une posture superficielle et ridicule. en résumé, un film nauséabond de caricature. je ne dis ça que très rarement, mais ça n'a absolument aucun intérêt cinématographique. et, pour conclure, je vais à mon tour user de condescendance et de faux intellectualisme pour "répondre" à ce "film", en citant tout simplement Rivette. "cet homme n'a droit qu'au plus profond mépris".

Absolument pas intéressé, j'ai eu ma dose avec Le roi de l'évasion.